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TAUX FEVRIER 2023

Publié le 28/02/2023
La hausse se poursuit avec des taux sur 25 ans supérieurs à 3%

JUSQU’OÙ IRA LA HAUSSE DES TAUX ?


Comme attendu, en ce début d’année, la hausse des taux de crédit poursuit sur sa lancée. En janvier, les clients de notre partenaire CAFPI ont pu emprunter en moyenne à 2,42% sur 15 ans contre 2,25% le mois dernier (+ 17centièmes) ; 2,61% sur 20 ans contre 2,36% (+ 25 centièmes) et 2,74% sur 25 ans contre 2,48% (+ 26 centièmes).

A l’heure actuelle, les meilleurs profils peuvent encore obtenir 2,30% sur 15 ans ; 2,40% sur 20 ans et 2,50% sur 25 ans. Cependant, des relèvements de barèmes peuvent intervenir à tout moment. Nos partenaires anticipent que les hausses continueront à s’enchaîner à un rythme d’environ 20 centièmes par mois avant que les taux ne se stabilisent autour de 3,50% à l’horizon du mois de juin.

MISE À JOUR MENSUELLE DU TAUX D’USURE : LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR ENFIN ENTENDUS


La société CAFPI alerte depuis 9 mois sur les effets délétères des retards d’ajustement du taux d’usure dans un contexte de remontée rapide des taux d’intérêt. Face à l’impossibilité de répercuter la hausse de leurs coûts de refinancement, de nombreuses banques s’étaient progressivement retirées du marché. La Banque de France et le ministère de l’Economie ont finalement consenti à une mise à jour mensuelle (et non plus trimestrielle) du taux d’usure, à titre temporaire jusqu’en juin prochain. Ainsi, le taux d’usure est revu à 3,79% pour les prêts de 20 ans et plus (contre 3,57% aujourd’hui) à compter du 1er février. Associée à la stabilisation des coûts de refinancement des banques observée ces dernières semaines, cette mesure devrait permettre de redonner une certaine fluidité à un marché du crédit devenu dysfonctionnel.

Pour autant, l’offre de crédit reste entravée par une situation de liquidité tendue pour de nombreuses banques ainsi que par la rigidité des critères d’octroi imposés par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), pénalisant excessivement les investisseurs locatifs. La demande de crédit, elle-même, pâtit de la contraction des capacités d’emprunt induite par la remontée des taux.


Enfin, l’équation du logement en France inquiète avec la sortie contrainte de nombreux logements qualifiés de « passoires thermiques » du parc locatif et, en toile de fond, une construction de logements insuffisante et des coûts en forte hausse.

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