LES LEGENDES DE L’HERAULT

Je vais vous en compter quelques-unes.

Tout d’abord la légende du pont du diable à Saint Guilhem le Désert.

Les deux abbayes d’Aniane et de Gellone souhaitaient construire un pont enjambant l’Hérault, mais le diable chaque nuit, réduisait à néant ce projet.

Guilhem passait donc un pacte avec le diable, lui promettant la première âme qui franchirait ce pont.

Ce fût un chien, avec une casserole accrochée à sa queue.

Le diable se sentant floué, voulu détruire le pont, en vain. Désappointé, il se jeta dans le fleuve, dans un lieu appelé le « Gouffre noir ».

Toujours à Saint Guilhem, la légende du géant et de sa pie.

Vous avez pu admirer les restes d’un château construit sur le piton rocheux surplombant ce village.

Un géant en avait pris possession et terrorisait les villageois.

Guilhem, de nouveau n’écoutant que son courage, se grimait en servante, pour lui apporter de l’eau.

La pie toujours aux aguets, prévint le géant mais celui-ci, ne fit fi de son avertissement, se sentant invulnérable.

Il ouvrait ses portes à Guilhem qui après un combat acharné, le terrassait et le géant chutait au bas des falaises.

Depuis, les habitants vivent dans la sérénité.

Ensuite, la légende des trois ermites qui donnèrent leurs prénoms à 3 monts bien connus, le Mont Guiral (à côté de Mont Aigoual), le Mont Saint Clair, et le Pic Saint Loup.

Guiral, Loup et Clair, sont 3 amoureux épris de la même femme.

Celle-ci, ne pouvant choisir, leur lançait un défi ; elle épouserai le plus glorieux.

Tous trois partir donc aux combats, mais à leurs retours, couverts de gloire, leur promise était décédée.

Fous de chagrin, chacun parti vivre en ermites sur trois monts.

A leurs morts, et pour leur rendre hommage, les monts furent prénommés par ces trois noms, Guiral, Clair et Loup.

Enfin, nous nous dirigeons vers l’ouest de l’Hérault, au sommet du Caroux.

Zeus, dieu des dieux, grec, décida que les géants Cébenna et Réa, les deux derniers géants vivant encore sur terre,  devaient laissés la place aux humains.

Un soir, Cébenna s’allongea sur le roc, pendant que Réa s’ébrouait dans un ruisseau.

Elle sentit alors la roche se ramollir et elle y fut engloutie, non sans un dernier cri de désespoir.

Réa entendant ce cri et voulant se rendre auprès de sa belle, s’enfonçait dans le lit du ruisseau et fut lui aussi englouti par la roche.

C’est pourquoi, quand vous regarder le sommet du Caroux vous pouvez deviner le corps d’une femme allongée et si vous vous rendez aux gorges d’Héric, vous découvrirez le ruisseau obstrué par une immense tête.

Ces trois légendes vous ont-elles plu?

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