MOULIN, LAPOINTE ET BRASSENS
Chapitre III
-Jean MOULIN, haut fonctionnaire et résistant, est né à Béziers le 20 juin 1899. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moulin
Préfet de l’Aveyron et de l’Eure et Loire, refusant l’occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale, il rejoint en septembre 1941, la France libre à Londres.
Suite à un compte rendu détaillé des réseaux de résistance en France, de leurs états financiers, et armements, le Général de Gaulle l’envoie à Lyon, pour réunir les principaux groupes de résistance et diriger le Conseil National de la Résistance.
Arrêté à Caluire et Cuire en juin 1943, il meurt dans le train qui le déporte vers l’Allemagne, suite à de nombreuses tortures affligées par la Gestapo.
Reconnu comme étant un des principaux héros de la résistance, il est nommé, à titre posthume, général de division en 1946.
L’urne contenant ses présumées cendres, repose au Panthéon.
-Boby LAPOINTE, auteur-compositeur-interprète français est né le 16 avril 1922 à Pézenas. https://fr.wikipedia.org/wiki/Boby_Lapointe#Dans_la_culture
Titulaire du baccalauréat, et passionné d’aviation et de mathématique, il prépare son entrée dans deux grandes écoles : l’Ecole Normale et Suparéo.
Rattrapé par la deuxième guerre mondiale, en 1943, il est envoyé au STO en Autriche, d’où il s’échappera. Après plusieurs mois d’errance, il revient dans sa région natale.
Recherché par les allemands et la milice, il devient alors Scaphandrier à la Ciotat.
C’est là que ses premières chansons truffées de calambours, de contrepèteries, voient le jour.
Ses débuts étant très difficiles, il enchaine les petits boulots.
Ce n'est qu'en 1954, que Bourvil et le réalisateur Gilles Grangier le remarquent et choisissent une de ces chansons : "Aragon et Castille",chantée par Bourvil dans le film : « Poisson d’avril ».
Par la suite, il fait ses premiers pas au cabaret le Cheval d’Or où il rencontrera Anne Sylvestre, Raymond Devos et Georges Brassens, (un ami proche), et en deviendra le trublion.
Remarqué par Francois Truffaut, il fait ses débuts au cinéma, dans le film « Tirez sur le pianiste » avec Charles Aznavour.
Jusqu’à la fin des années 1960, récitals et concerts rythmeront sa vie, puis il se tournera de nouveau vers le cinéma, et jouera dans « Max et les Ferrailleurs » et « les choses de la vie » de Claude Sautet, et un western spaghetti « Chapagua ».
Il ne délaissera pas pour autant la chanson et ce, jusqu’à sa mort le 30 juin 1972, emporté par un cancer du pancréas.
-George Brassens, est né le 22 octobre 1921 à Sete. https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens
Elève peu studieux, il préfère les bagarres, les jeux et les bains de mer.
En 1936, il découvre la poésie, grâce à son professeur de français Alphonse Bonnafé.
En 1939, quand la deuxième guerre mondiale éclate, il quitte Sète et monte à Paris, logé chez sa tante Antoinette Dagrosa.
En 1943, l’Allemagne Nazie exige la mise en place du service de travail obligatoire (STO). Georges est convoqué à la mairie du 14ème arrondissement et envoyé en Allemagne, dans le camp de travail de Basdorf. En 1944, tombant malade gravement, il est renvoyé en France, en permission. Il n’y retournera jamais.
Devant se cacher pour passer entre les mailles de la Gestapo, il se réfugie chez sa tante Jeanne.
Jusqu’en 1951, où Jacques Grello l’introduit dans les cabarets, Georges écrit ses premières chansons.
En 1952, Patachou, chanteuse et directrice d’un cabaret à Montmartre, conquise, le prend sous son aile et le produit dans ce lieu.
C’est le début de sa carrière de chansonnier.
Pendant 30 ans, alternant les concerts et les disques, il composera pas moins de 200 chansons, dont les plus connues : « le gorille, les amoureux du banc public, les copains d’abord, trompette de la renommée, les deux oncles… »
Il décède le 29 octobre 1981, à Saint Gély du Fesc. Il est inhumé à Sète.
Un magnifique musée lui est dédié à Sete.